Annexe
Nouvelles richesses, nouvelles convoitises !
Les explorations et conquêtes Portugaises Les explorations et conquêtes Espagnoles Mais rendons à César  . . .  Hardiesse et détermination La richesse des empires coloniaux portugais et espagnols - les convoitises - |
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Un bref rappel Un bref rappel très schématique de cette extraordinaire période de l’histoire maritime entre Moyen-Age et Renaissance pour préparer l’aventure du Golden Hind :
Anticipons un peu avec le traité de Tordesillas
Dès les premières expéditions des uns et des autres (Portugais et Espagnols, XIVème et XVème siècles), des controverses surgissent
sur la propriété des terres explorées si bien que Portugais et Espagnols finissent par conclure, sous l’autorité papale, un traité
de partage du monde :
le traité de Tordesillas (yt-4mn) (1494–1506) :
A l’Ouest d’un méridien qui traverse l’Atlantique ce sera le terrain de jeu des Espagnols, à l’Est ce sera celui des Portugais.
En gros, l’ « América » et le Pacifique aux Espagnols, le reste aux Portugais.
Mais les connaissances géographiques sont encore floues : le méridien traverse le Brésil qui sera découvert par le portugais Pedro Alvares Cabral en 1500.
En gros, l’ « América » et le Pacifique aux Espagnols, le reste aux Portugais.
Mais les connaissances géographiques sont encore floues : le méridien traverse le Brésil qui sera découvert par le portugais Pedro Alvares Cabral en 1500.
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l’ « América » sauf le Brésil aux Espagnols, / le Brésil et le reste aux Portugais.
Les autres nations n’auront rien à dire.
(Pour le moment du moins !)
Les explorations et conquêtes Portugaises
Henri le navigateur, prince du Portugal, (w) (1394–1460) crée le «Bureau des Savants» à Sagres (pointe Sud-Ouest du Portugal). Il organise les expéditions maritimes et donne ses lettres de mission. Les découvertes devront être minutieusement notées : Vents, courants, points d’escale, de ravitaillement et de commerce potentiel. Au retour, les rapports de navigation, les relevés de cartes et Portulans (w) sont exploités par les savants et jalousement protégés par le royaume. Les explorateurs portugais suivants en profiteront.
Ils vont ainsi, de mieux en mieux instruits des expériences acquises, contourner progressivement les côtes de l’Afrique (on navigue essentiellement près des côtes à cette époque) et les décrire patiemment pendant tout le XVème siècle pour finalement s’établir aux Indes dès le début du XVIème.
La «Carrera de la India» (c) («la route des indes») à la fois riche et périlleuse procurera épices, étoffes,  . . .  (s)
Leurs grands découvreurs :
-
Pêro da Cavilha (w) (1460 – 1526).
Ses voyages le long des côtes Ouest de l’Afrique à partir de 1487 lui font penser qu’un passage vers les Indes est possible par le sud du continent Africain. -
Bartolomeu Dias (w) (1450 – 1500).
Lors de son expédition de 1487, il découvrit le cap de Bonne Espérance confirmant l’idée d’un possible passage vers les Indes. -
Vasco de Gamma (w) (1460 – 1524).
Il est sans doute le premier navigateur européen à arriver aux Indes (Mai 1498) par le cap de bonne espérance. (yt-1,20mn) -
Pedro Alvares Cabral (w) (1467 – 1520).
Il découvre le Brésil (Avril 1500) - Et il y en a d'autres : Ces Portugais qui ont découvert le monde (documentaire) (yt-9mn)
Ils comprennent que leurs voiles carrées ne fonctionnent pas dans certaines conditions et leur adjoignent des voiles latines à l'avant ou à l’arrière pour permettre de maintenir des caps.
Histoire : La colonisation portugaise en Asie aux XVIème et XVIIème siècles (yt-57mn)
Les explorations et conquêtes Espagnoles
Contrairement aux Portugais, les Espagnols pratiquent la navigation individuelle :
Les marins font preuve d'initiatives personnelles, leur objectif est de s'enrichir et d’acquérir une apparence de richesse.
Ils proposent leur projet au roi qui peut, s'il y voit son intérêt, participer au financement.
Ils sont eux aussi à la recherche d’une route vers les épices, mais pas que des épices.
Leurs grands découvreurs :
-
Christophe Colomb
(w), (1451–1506).
Il a lu le Venitien Marco Polo (w) (1254-1324) et propose à Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon d’ouvrir une nouvelle voie vers les Indes Orientales en partant plein Ouest à travers l’Atlantique.
Il découvrira l’Amérique en 1492 (w).
Il effectuera quatre voyages de 1492 à 1495, restant persuadé jusqu’à sa mort qu’il s’agit bien des Indes (yt-14mn) et (yt-22mn). - Amérigo Vespucci (w), (1454–1512) est le premier à défendre l’idée que les terres découvertes par Colomb sont en réalité un nouveau continent appelé par la suite « América » en son honneur. Ses voyages sont souvent contestés mais lors du deuxième (Mai 1499 – Septembre 1500), il semble bien qu’il ait descendu les côtes de l’Amérique du Sud jusqu’à l’embouchure de l’Amazone avant de revenir en Europe par Hispaniola dans les Caraïbes.
- Juan Ponce de Léon (w), (1460-1521) conquistador espagnol explore la floride en 1513.
-
Fernand de Magellan
(w), (1480–1521) est le deuxième grand explorateur espagnol.
Vrai marin (portugais), il a participé avec Vasco de Gamma à la découverte des Philippines (Mai 1498) et est sûr qu’on
peut passer par le sud de l’Amérique pour arriver aux Indes.
Après bien des manœuvres politiques et diplomatiques avec les Portugais, il offre ses services au roi d’Espagne, le futur Charles Quint et le convainc de pouvoir joindre les Moluques en Indonésie par le sud du nouveau continent. Il quitte l’Espagne le 20 septembre 1519 pour un voyage de 3 ans plein de péripéties et au cours duquel il découvrira le fameux passage mais aussi la mort le 27 avril 1521. Le reste de sa flotte parvient aux Moluques le 8 novembre 1521, puis rejoint l’Espagne par le Cap de Bonne Espérance le 6 septembre 1522.
La Victoria de Juan Sebastian Elcano est ainsi le premier bateau qui effectue la circumnavigation complète du globe : (yt-17mn) ou (yt-1h9mn) -
Cortés
(w), (1485-1547) «est un conquistador espagnol qui
s'est emparé de l'Empire aztèque pour le compte de Charles Quint, roi de Castille et empereur romain germanique.
Cette conquête est l'acte fondateur de la Nouvelle-Espagne et marque une étape fondamentale de la colonisation espagnole des Amériques au XVIème siècle.»(Wikipédia)
Cortés et la conquête du Mexique (yt-8mn)
La colonisation espagnole du Mexique et l'acculturation (yt- 12mn)
La chute de l'empire Aztèque (W) ou (yt-24mn)
La colonisation espagnole de l'Amérique (W) et (yt- 12mn)
Mais «Rendons à César  . . .  »
Dans son livre «La grande pêche de la morue à Terre-Neuve», Adolphe Bellet remet les choses au point et ré-attribue aux Français Basques, puis Normands et Bretons l'antériorité des découvertes des ces «Nouvelles-Terres». (Voir l'introduction «De tout temps» (A) de l'annexe de ma page consacrée à «Persée - Goélette RC 9 voies» ).
Les Français gardèrent le secret de leurs lieux de pêche. Au contraire, Christophe Colomb se répandit en proclamations sur sa prétendue découverte des Indes  . . .  Le tapage médiatique, déjà !
Hardiesse et détermination
On imagine l'audace, la détermination, le courage de ces hommes du moyen-âge, partant sur des mers inconnues avec des moyens rudimentaires :- Des bateaux sommaires mais qui seront de plus en plus solides, de plus en plus maniables et efficaces : La Caraque, le Galion, la Caravelle.
- Des connaissances en astronomie encore naissantes mais qui permettent d'inventer des instruments de navigation de plus en plus précis : Le Bâton de Jacob, le Quartier de Davis, l'Octant, le Sextant, le Cercle de Borda.
- Des cartes des côtes, des courants et des vents à découvrir de toute pièces, qu'on corrigera et complétera soigneusement, patiemment et qu'on gardera jalousement.
La richesse des empires coloniaux portugais et espagnols - les convoitises -
On l'aura compris, le moteur profond de toutes ces aventures est la recherche de la richesse !
Chacun cherche à s'enrichir !
Au fil des ans et des implantations territoriales, l’Empire colonial portugais (w) et l’Empire espagnol (w) rapporteront des richesses fabuleuses à leurs royaumes, richesses qui attireront évidemment la convoitise de leurs voisins.
Ainsi, malgré la protection par des bâtiments de guerre, les convois de retour, réguliers ou non, («le Galion de Manille» (yt-2mn)) chargés des épices (s) des îles des Moluques (w) faisaient fréquemment l’objet des attaques des Pirates locaux (w) et des Corsaires (w) Hollandais, Français, Anglais  . . .  dont notre fameux Francis Drake.
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