Annexe
1ère guerre punique
256 av.J-C. : La bataille du Cap Ecnome
«La bataille du Cap Ecnome» Une grande bataille Le contexte de la première guerre punique Mouvements préparatoires Nouvel objectif des Romains Les galères de guerre Stratégies de la bataille Déroulement de la bataille La victoire romaine est totale Voir Aussi |
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La première guerre punique (W)
256 av.J-C. : La bataille du Cap Ecnome
(Rome / Carthage : 680 bateaux - 290.000 hommes)
Sources :
Wikipédia : La bataille du cap d'Ecnome (W)
Youtube :
- Les images de cette annexe sont extraites de la vidéo Battle of Ecnomus - Largest Battle of History (Yt-14mn)
- Autre vidéo : HISTORY_DUDE The Battle of Ecnomus (256 BCE) (Yt-2mn45)
Diapo 3

Une grande bataille
Wikipédia : « La bataille du cap d'Ecnome (W) qui s'est livrée en 256 av.J-C. entre Rome et Carthage dans le cadre de la Première guerre punique, est considérée comme l'une des plus grandes batailles navales de l'Antiquité » ...
Une des plus grandes bataille de l'Antiquité à nos jours en termes de nombre de bateaux et d'hommes engagés.
Salamine 480 Av.J-C Flotte grecque / flotte perse |
Autant de bateaux mais plus petits et 200.000 hommes |
Cap Ecome 256 Av.J-C Rome / Carthage |
680 bateaux (350 romains et 330 cataginois) 290.000 hommes, rameurs et soldats. |
Lepante 1571 ap.J-C Ottomans / Chrétiens - Golfe de Patras (Grèce) |
484 galères et 150.000 hommes |
La Grande Armada 1588 Espagne / Angleterre |
330 navires espagnols |
Jutland Mai-juin 1916 Royale Navy / Kaiserliche Marine - Mer du Nord |
250 navires et 100.000 hommes |
Guerre du pacifique (Golfe de Leyte) 1944 et suiv. Américains / Japonais) |
367 navires et 200.000 hommes |

Les grandes batailles navales
Wiki :
«Polybe, source fiable, calcule que chaque navire romain transportait 300 rameurs et 120 soldats de marine.
«Il en déduit une force navale de 140 000 hommes.
«Avec un calcul analogue, les Carthaginois sont accrédités de 150 000 hommes.
«Les chiffres de Polybe alternativement discutés ou acceptés par les historiens montrent une confrontation de dimension épique.
«Presque 700 navires et presque 300 000 hommes allaient s'affronter.
«Par comparaison, la Bataille du golfe de Leyte, la plus grande bataille navale de la Seconde Guerre mondiale dans le Pacifique, opposa 20 porte-avions et 245 navires en tout.»
Le contexte de la première guerre punique
En 256 Av.J-C, Rome vient de sécuriser l'Italie du sud et occupe la partie orientale de la Sicile tandis que les Carthaginois en occupent la partie occidentale.
Rome se trouve face à Carthage en Sicile.
(Le mot «Phénicien» vient du latin Punicus, venant lui-même du grec ancien phoînix = rouge.
Les Phéniciens sont les fabriquants du pigment rouge obtenu à partir du Murex abondant en Méditerranée à cette époque).
Les Carthaginois, anciens Phéniciens, artisans et marchands sont habitués à voyager par mer.
Ils sont plus expérimentés que les Romains en matière de navigation.
Wiki :
«La Première guerre punique dure depuis huit ans.
«Rome et Carthage se sont affrontées sur terre à Agrigente (W) (261 Av.J-C) et en d'autres confrontations mineures sur mer (Lipari, Mylae, Sardaigne et Tyndarix (257 Av.J-C) (W)).
«Cette dernière bataille navale, en 257 Av.J-C, indique aux deux adversaires qu'ils sont à égalité de force et qu'ils doivent faire un effort supplémentaire pour réussir à s'imposer définitivement.
Dans cet objectif, aussi bien Rome que Carthage augmentent la taille de leurs flottes :
- Carthage doit apporter des renforts importants aux forces terrestres qui subissent en Sicile la puissance des légions de Rome et qui perdent peu à peu les cités conquises sur l'île après des siècles de guerre.
- Rome comprend pour sa part que l'effort doit être porté directement sur le territoire métropolitain des Carthaginois afin de détourner les troupes carthaginoises de la Sicile et terminer ainsi la conquête de l'île.
la «guerre de Sicile».
En 256 Av.J-C, à Messine, des fauteurs de troubles donnent aux deux camps l'occasion de s'affronter.
«En 289, avec la mort de leur employeur Agathocle de Syracuse, tyran puis roi de Syracuse, une partie de ses mercenaires se retrouvent au chômage.
«Ces mercenaires, les « Mamertins », ... s'emparent de Messine, massacrent une partie des habitants et prennent le gouvernement de la cité. ... » (ce qui ne plait ni aux Carthaginois ni aux Romains ...)
Ce conflit local va se transformer en une guerre de 23 ans.

Rome se trouve face à Carthage en Sicile
La 1ère guerre punique est une démonstration de forces entre
- Une des plus fortes armées terrestres : Rome, et
- Une des plus fortes marines : Carthage.
Mouvements préparatoires
L'armée romaine (40.000 hommes) a rapidement avancé en Sicile par le détroit de messine.
autour de l'île pour empêcher tout ravitaillement romain.

Le blocus carthaginois
Rome renforce sa propre flotte de 120 bateaux supplémentaires
- Des bateaux de transport de troupes, de chevaux, de matériels («impédimenta») et
- Des galères avec des «Corbeaux» sur l'avant pour faciliter l'abordage par des soldats de métier.

Corbeau
Nouvel objectif des Romains
Bouter les Carthaginois hors de Sicile.
Pour ce faire, ils décident de les attaquer sur leur propre territoire (Carthage).
- Ils construisent de nouveaux bateaux portant leur flotte à 350 unités
- Ils se préparent à une bataille navale rangée permettant l'appui de leur armée de terre embarquée sur leurs navires.
sur la côte sud-ouest de la Sicile.

Cap d'Ecnome
Les galères de guerre
sont essentiellement des quinquérèmes (W) :
- Les quinquérèmes sont des bateaux longs (40m), étroits (5m), peu profonds avec 5 rameurs par section verticale.
- L'avant est renforcé (Rostre = Eperon) ; le reste de la coque est plus faible.
- Ils sont équipés de voiles carrées,
- Au combat ils n'utilisent que les rames. (Ils abattent leur voilure pour libére les ponts)
- Leur équipage : 300 rameurs plus 120 soldats, soit plus de 420 hommes.
- de trirèmes (W), (170 rameurs étagés sur trois rangs)
Légère et agile, la trirème permet le développement de la manœuvre d'éperonnage grâce au rostre de bronze monté sur sa proue, technique qui donne lieu aux premières batailles à caractère réellement naval. ... - d'hexarèmes (six rangs de rames).

Galère romaine

Galère Carthaginoise
consiste à percuter de front l'adversaire au niveau de ses flancs.
(Autos-tamponneuses de l'époque)

Partie forte et parties faibles
Les Carthaginois sont expérimentés dans la technique de percution.
Leurs «chateaux» (tourelles) permettent de lancer des projectiles lors de l'abordage.
Les Romains, moins experts, ont inventé le Corbeau qui augmente l'angle d'attaque.

Corbeau mobile
Stratégies de la bataille
de déploiement des bateaux.
- Les Romains pratiquent la formation en triangle.
- Les Carthaginois pratiquent la formation en ligne brisée.
Formation en triangle
(Ordre compact).
4 divisions
- Chaque consul a une branche du triangle (1ère et 2ème division) en face des Carthaginois.
- La progression des bateaux dans chacue des deux branches se fait de telle sorte que l'avant de l'un protège l'arrière du précédent.
- La troisième branche, (3ème division, la base du triangle) sert au transport des soldats de réserve et des chevaux.
- La 4ème division (des trirèmes ou trières) transporte les réserves et les ravitaillements.

Formation romaine : 4 divisions
Formation en ligne brisée
L'idée de la ligne brisée est de permettre et de faciliter l'encerclement de l'ennemi.

Formation carthaginoise en ligne brisée
sont commandés par deux consuls :
- Lucius Manlius Vulso Longus
(W)
«Lucius Manlius Vulso Longus, fils d’Aulus Manlius, est un personnage politique et militaire de la République romaine, appartenant à la gens Manlia.
«Il commande plusieurs fois les armées romaines durant la première guerre punique.
«Il est élu consul en 256 av. J.-C. lors de la première guerre punique.
«Il commande la flotte romaine avec M. Atilius Regulus. -
Marcus Atilius Regulus
(W) ou
(S) )
«Marcus Atilius Regulus est un personnage politique et militaire de la République romaine, appartenant à la gens Atilia, originaire de Campanie.
«Commandant malheureux durant la première guerre punique, il est une figure mythique parmi les Romains célèbres.
Après son débarquement en Afrique, Régulus veut imposer des conditions inacceptables pour les Carthaginois ...
«Carthage préfère résister et engage le général spartiate Xanthippe et des mercenaires grecs, et mobilise ses citoyens.
«Grâce à ses éléphants de guerre et sa cavalerie, Xanthippe anéantit l'armée de Régulus à la bataille de Tunis et le fait prisonnier, seuls 2000 Romains peuvent s'échapper.
sont commandés par deux généraux :
-
Hamilcar Barca
(W)
«Hamilcar Barca ou Barcas, né vers 290 av. J.-C. et mort en 228 av. J.-C., est un homme d'État et général carthaginois, originaire
de la région de Cyrène.
Fondateur de la dynastie des Barcides, il est le père du célèbre général Hannibal, ainsi que de Hasdrubal et Magon.
Hannibal : «Élevé, selon la tradition latine, dans la haine de Rome, Hannibal est, selon ses ennemis, à l'origine de la deuxième guerre punique que les Anciens appelaient d'ailleurs « guerre d'Hannibal ».
À la fin de l'année 218 av. J.-C., il quitte l'Espagne avec son armée et ses éléphants et traverse les Pyrénées, puis les Alpes pour gagner le Nord de l'Italie ... » -
Hannon le grand
(W)
dit aussi "Hannon le navigateur" (W)
(Explorations navales de la côte ouest de l'Afrique).
«Hannon le Grand était un riche aristocrate carthaginois du IIIe siècle av. J.-C.
La richesse d'Hannon provenait des terres qu'il possédait en Afrique du Nord.
Durant la Première Guerre punique, il dirigea la faction de Carthage opposée à la poursuite de la guerre contre Rome.
Il préférait continuer à conquérir des territoires en Afrique plutôt que mener une guerre navale contre Rome qui n'amènerait aucun gain.
Dans ses efforts, il s'opposa au général carthaginois Hamilcar Barca.
Il démobilisa la marine carthaginoise en 244 av. J.-C., laissant ainsi le temps à Rome de reconstruire sa propre marine et de défaire finalement Carthage en 241 av. J.-C. ...
Les Carthaginois savaient que les Romains avaient des corbeaux sur l'avant de leurs navires.
Ils ne pouvaient leur faire assaut de face.
Ils ont décidé de ruser pour briser leurs lignes, éparpiller leurs bateaux et les attaquer par les côtés.
Pour cela, il fallait casser leur formation puis transformer la bataille en de nombreuses batailles individuelles.
Ils ont décidé de montrer un point faible en leur centre pour attirer les romains puis les surprendre par les côtés.
- Hamilcar sera au centre, il fera semblant de fuir avec ses galères.
- Hannon sera côté mer avec des bateaux rapides pour encercler les Romains.

Les Carthaginois ont décidé de ruser
Déroulement de la bataille
Les Romains tombent dans le piège.
- Hamilcar est au centre avec des galères qui reculent.
Dès le début du combat et suivant les ordres reçus, les navires du centre de la formation carthaginoise se retournent et fuient pour attirer les navires romains. ... - Les navires romains de pointe les rattrapent.
Les navires romains en pointe (1ère et 2ème divisions) se lancent à la poursuite des Carthaginois tandis que leurs navires de transport et d'arrière-garde (3ème et 4ème divisions) qui avancent plus lentement, creusent un espace avec les deux premières divisions.

1er temps
Le centre carthaginois se retourne et fuie - La pointe romaine le poursuit
Un espace se creuse entre 1ère + 2ème et 3ème + 4ème divisions romaines
- Les romains arrivent au contact
Ils utilisent leurs corbeaux pour immobiliser les bateaux ennemis et permettre à leurs troupes de combattre comme elles sont habituées à le faire sur la terre ferme. - Les Carthaginois se rabattent sur les côtés pour encercler les 1ère et 2ème divisions romaines.
«Le combat eut d'abord lieu à coups de flèches, de javelots et de pierres lancées par les balistes; des deux côtés il y eut beaucoup de blessés.
«Puis les navires s'approchaient; le moment de l'abordage était arrivé, les ponts étaient couverts de combattants, et les rameurs, excités par la voix des contremaîtres, redoublaient d'efforts.
«Le premier choc fut terrible; quelques navires, ayant les rames brisées, ne pouvaient ni avancer ni reculer, et les équipages étaient ainsi mis hors de combat.
«D'autres navires se frappaient le front à coups d'éperon; les soldats placés sur le pont se blessaient à bout portant.
«Quelques triérarques ordonnaient l'abordage par les flancs, et les navires, ainsi accrochés, se transformaient en un champ de bataille sanglant;
«les uns, en sautant à l'abordage, glissaient, tombaient dans la mer, et étaient sur-le-champ massacrés à coups de piques;
«les autres, plus heureux, se maintenaient sur le bâtiment ennemi, tuaient une partie de l'équipage et précipitaient l'autre dans la mer.
«En un mot, des combats variés et étranges animaient la scène.
«Ici un faible équipage l'emportait par ses bâtiments à haut bord :
«Là un équipage plus fort était écrasé, parce que les ponts étaient trop bas, et que l'inégalité des circonstances est aussi pour beaucoup dans ces sortes de combats.
«Dans les combats qui se livrent sur terre, le courage est manifeste, et aucun événement étranger ne peut lui enlever la palme,
«tandis que dans les batailles navales, beaucoup de causes diverses peuvent abattre le courage et contribuer inopinément à la victoire ou la défaite. »

La bataille s'engage
- Hannon, avec l'aile droite carthaginoise plus rapide, se déplace pour passer derrière les navires des 3ème et 4ème divisions
romaines quand il voit que la pointe romaine est suffisamment engagée.
(Cette même stratégie sera développée à la bataille de Cannes (W) 2ème guerre punique - 40 ans plus tard en 216 Av.J-C).
Ils se déchainent sur la 4ème division romaine - Tandisque la 4ème division romaine est engagée dans ce combat, la 3ème division se déplace et se reforme près de la côte.
(dos à la côte, ses corbeaux lui permettront de mieux se défendre).

Les Carthaginois se déchainent sur la 4ème division
Tandisque la 3ème se déplace vers la côte

la 3ème division romaine se déplace et se reforme près de la côte.
- Les 1ère et 2ème divisions romaines prennent l'avantage grâce à leurs corbeaux.
- Le 1er consul, Manlius Vulso, cherche à capturer des Carthaginois,
- le 2ème consul, Marcus Atilius Regulus part aider la 4ème division.
L'issue de la bataille se décide.
- L'issue de la bataille se décide quand les vaisseaux d'Hamilcar repoussés prennent la fuite.
- Les 1ère et 2ème division romaines se rejoignent alors pour aider la 4ème division qui commence à sucomber sous l'attaque d'Hannon.

les 1ère et 2ème divisions romaines prènent l'avantage
et vont aider la 4ème division romaine
- Les trois divisions romaines (1ère, 2ème et 4ème) défont les Carthaginois,
- puis volent au secours de la 3ème (contre la côte).

les 1ère, 2ème et 4ème division romaines
volent au secours de la 3ème division.
- Encerclés, les Carthaginois se retrouvent attaqués de face (3ème division) et de dos (1ère, 2ème et 4ème divisions).

Les Carthaginois sont encerclés.
- Les Carthaginois abandonnent : Peu réussissent à fuir le long de la côte.
« En définitive, le combat se fit en trois endroits différents et les trois batailles navales
se déroulèrent à des distances importantes les unes des autres.»
La victoire romaine sur mer est totale
- Pertes carthaginoises : 30 bateaux coulés, 65 capturés, 30 à 40.000 morts ou capturés.
- Perstes romaines : 24 bateaux coulés, 10.000 morts.
- La tactique carthaginoise a bien fonctioné dans le 1er temps, mais n'a pas réussi à donner le coup fatal.
- L'avantage a été donné par les corbeaux, mais le «Corvus» rend le bateau moins stable et sera abandonné.
- Les romains sont revenus à terre en Sicile pour réparer leurs bateaux et restaurer leur armèe.
Wiki : «Les premiers succès maritimes des Romains les incitent à débarquer près de Carthage pour forcer sa capitulation.
C'est une expédition qui finit en désastre pour les Romains en 255 av. J.-C.
(Défaite de Marcus Régulus (voir plus haut)).

Les Romains à la conquête de l'Afrique

Cette 1ère invasion se termine mal
Wiki : «Après la défaite sur le sol carthaginios, la guerre s’éternise ...
Les Carthaginois tiennent solidement la côte occidentale de Sicile,
tandis que les Romains assiègent leurs positions et alternent succès et désastres en mer.
Enfin,
En 241 av.J.-C.
une ultime bataille navale aux îles Égates donne l’avantage à Rome,
qui impose à Carthage, épuisée,
l’abandon de la Sicile et un tribut élevé.

Après chaque victoire, les Romains ont conforté leur conquête
- «La première guerre punique aura duré 5 ans.
- «Romains et Carthaginois ont eu chacun leurs victoires et leurs défaites, mais après chaque victoire, les Romains ont conforté leur conquête et ont ainsi construit leur empire.
- «Rome devient une nouvelle puissance navale en Méditerranée, mais, de l’avis des historiens,
elle engendre un sentiment revanchard par ses empiétements sur les possessions carthaginoises de Sardaigne et de Corse...
Les deux autres guerres puniques
[218-202 av.J.-C.] 218-202 av.J.-C. - 2ème guerre punique
Voir ⇉ Wikipédia : (W) «Contrairement à la Première Guerre punique, qui a été menée et gagnée principalement sur mer,
la seconde guerre punique (218-202 av. J.-C.) a été une succession ininterrompue de batailles terrestres avec des mouvements de masses énormes d'infanterie, de cavalerie et d'éléphants.
«Les moyens maritimes ont été presque exclusivement utilisés pour aider les armées dans leurs déplacements, ou encore pour les voyages des diplomates d'un royaume méditerranéen à l'autre.
«Bien que la conduite de la guerre ait été généralement perçue en suivant le chemin d'Hannibal de l'Hispanie à l'Italie du Sud, la Méditerranée a été, en fait, directement et indirectement, impliquée dans le conflit entre Rome et Carthage.
«Le pourtour du bassin méditerranéen occidental a été un énorme champ de bataille : l'Hispanie, la Gaule, la Gaule cisalpine, l'Italie, l'Afrique ont été concernées ... »
[149-146 av.J.-C.] 149-146 av.J.-C. - 3ème guerre punique
Voir ⇉ Wikipédia : (W) «Les deux premières guerres (264-241 av. J.-C. et 218-202 av. J.-C.) aboutissent à la perte des possessions méditerranéennes de Carthage, qui se limite au nord de l'Afrique au début du IIe siècle av. J.-C.
«En dépit de ce repli, la cité punique connaît une phase d'expansion économique durant le dernier demi-siècle de son existence, croissance qui entraîne à Rome la crainte d'un réarmement, même si les raisons du conflit sont plus complexes et discutées par les historiens.
«La croissance de l'État numide de Massinissa, qui se construit en partie aux dépens de Carthage, change également la donne : le jeu d'alliance entre cet État et Rome a pu entraîner Carthage, vaincue en 202, à se défendre et à violer de fait l'une des clauses du traité, donnant ainsi le casus belli.
«Le conflit se solde, à l'issue d'une courte campagne et d'un long siège (W) qui dure de 149 à 146 av.J.-C., par l'anéantissement de la cité punique, dont la capitale est rasée.
«En dépit des destructions matérielles, la civilisation carthaginoise ne disparaît pas pour autant et nombre de ses éléments ont été intégrés à la civilisation de l'Afrique romaine.
-O-
Voir Aussi
Voir aussi ⇉ Sur le champ (Fr) : La Mer comme une terre : La Bataille du cap Ecnome (Yt-11mn11)
Voir aussi ⇉ ADEPTUS TOTAL WAR (Fr) : Hannibal,la deuxième guerre punique (Yt-1h28mn)
Voir aussi ⇉ TéléCrayon (Fr) : La Deuxième guerre punique et Hannibal Barca (Yt-6mn30)
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